Voici une élucubration périphérique envoyée par Jiko depuis fort fort longtemps (2007!!!)
J'ai décidé de donner un avis sur les planches que je posterais ici, histoire de donner plus de corps à ce blog:
J'ai décidé de donner un avis sur les planches que je posterais ici, histoire de donner plus de corps à ce blog:
Mon avis:
Encore une BD humoristique pour faire passer le manque de profondeur, certes. C'est d'ailleurs pour cette principale raison que je n'ai pas sélectionné cette proposition pour le collectif papier. Maintenant, la proposition que nous fait Jiko ici reste intéressante sur plusieurs points.
Déjà, contrairement à beaucoup de réalisations qui se disent minimalistes, il a choisit une représentation figurative on ne peux plus réaliste. Pourtant sa bande dessinée reste minimaliste: itération iconique, mise en page réduite à son plus simple appareil, mise en scène se limitant aux gros plans (à quelques rares exceptions près, la case où Dieu vole vers Jésus par exemple)... Les outils utilisés sont suffisamment minimaux pour permettre de compenser la présence d'images dont la représentation n'est pas minimaliste. Précisons que si l'on peut dire que l'icône n'est pas minimale par sa représentation, elle le reste par son élaboration: un simple recadrage d'une image pré-existante. Rien de plus !
L'idée de Jiko est en celà intéressante qu'elle permet de raconter autre chose que ce que racontent ces peintures à l'origine, mais surtout elle ne se limite pas au séquençage d'une image fixe: Il parvient, par moment, en jonglant avec les images et leurs similitudes (la peinture de la renaissance, les détails tels que le doigt tendu...), à donner du mouvement à des images figées. Et finalement, la bande dessinée c'est aussi ça: le déplacement, le mouvement des personnages, de la "caméra". Si la bande dessinée minimaliste cherche à faire émerger la nature même de la bande dessinée, elle ne doit pas en oublier cette spécificité. Là où le cinéma crée l'illusion du mouvement à partir d'images fixes, la bande dessinée créé le mouvement par l'imagination du lecteur, par la lecture. Et elle est la seule à proposer un mouvement effectif qui soit invisible, totalement déductif, voire imaginaire...
Encore une BD humoristique pour faire passer le manque de profondeur, certes. C'est d'ailleurs pour cette principale raison que je n'ai pas sélectionné cette proposition pour le collectif papier. Maintenant, la proposition que nous fait Jiko ici reste intéressante sur plusieurs points.
Déjà, contrairement à beaucoup de réalisations qui se disent minimalistes, il a choisit une représentation figurative on ne peux plus réaliste. Pourtant sa bande dessinée reste minimaliste: itération iconique, mise en page réduite à son plus simple appareil, mise en scène se limitant aux gros plans (à quelques rares exceptions près, la case où Dieu vole vers Jésus par exemple)... Les outils utilisés sont suffisamment minimaux pour permettre de compenser la présence d'images dont la représentation n'est pas minimaliste. Précisons que si l'on peut dire que l'icône n'est pas minimale par sa représentation, elle le reste par son élaboration: un simple recadrage d'une image pré-existante. Rien de plus !
L'idée de Jiko est en celà intéressante qu'elle permet de raconter autre chose que ce que racontent ces peintures à l'origine, mais surtout elle ne se limite pas au séquençage d'une image fixe: Il parvient, par moment, en jonglant avec les images et leurs similitudes (la peinture de la renaissance, les détails tels que le doigt tendu...), à donner du mouvement à des images figées. Et finalement, la bande dessinée c'est aussi ça: le déplacement, le mouvement des personnages, de la "caméra". Si la bande dessinée minimaliste cherche à faire émerger la nature même de la bande dessinée, elle ne doit pas en oublier cette spécificité. Là où le cinéma crée l'illusion du mouvement à partir d'images fixes, la bande dessinée créé le mouvement par l'imagination du lecteur, par la lecture. Et elle est la seule à proposer un mouvement effectif qui soit invisible, totalement déductif, voire imaginaire...
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